Test eFootball PES 2020 sur PS4 Pro
Quoi de mieux que de commencer ce test de PES 2020 en vous annonçant que j’ai décroché le Platine sur PS4 Pro ? Celui que l’on nomme maintenant eFootball PES récidive cette année en proposant un gameplay toujours aussi soigné qui se place à mon sens un cran au-dessus de FIFA 2020. Néanmoins si on parle de modes de jeu, PES 2020 fait toujours aussi pale figure face à son concurrent… Est-ce-que je vous ai fait la conclusion dans l’introduction c’est possible ! Mais n’oubliez pas : We are a Football Tribe !
PES 2020 à son firmament sur PS4 Pro
Graphiquement le jeu se veut être une évolution du précédent opus. Les visages s’affinent encore un peu plus et les stades sous licence s’animent en offrant une ambiance de folie. Mention spéciale à la gestion de la pelouse qui s’offre plusieurs configurations (haute, courte, normale) qui directement le gameplay. Mais n’attendez pas d’être ébloui pour autant, il faudra attendre la PS5 pour avoir droit à un bond qualitatif de haute volée. Les PS4 et Xbox One semblent avoir tout donné au ballon rond sur cette génération.
Le Gameplay de PES 2020, un plaisir coupable
Comme je vous l’avais indiqué lors de ma preview PES 2020 estival, le gameplay revient à ses origines. Le dernier-né de Konami nous offre une jouabilité et un plaisir qu’un PES sur PS2 n’aurait pas à renier. La construction revient au centre des préoccupations. Les passes affutés, le rythme imprégné, les décalages, le sens du timing, j’ai cru revivre mes glorieuses années sur PES 5 à plusieurs moments.
Du coup, je me suis surpris plusieurs fois à faire circuler la balle juste pour le plaisir. Tenter des transversales robertocarlosienne ou des contrôles Baggioesques. Sans oublier de tester les gardiens dans tous les angles possibles. D’ailleurs les frappes en dehors de la surface ont repris de l’intérêt. Même si les gardiens jouent très bien leur rôle dans cette édition, il est possible de les prendre à défaut sur des frappes lourdes ou soudaines.
Le moteur des collisions fait aussi bien son boulot. Il est ainsi possible de bloquer de façon très naturel un attaquant qui tente une percée en jouant de son corps. Cependant, il y a encore de sacrés bugs qui peuvent intervenir en cas d’enchevêtrement de jambes. Mais c’est suffisamment rare et cela provoquera un sourire moqueur tout au plus.
Bataille des licences
Alors si la bataille des licences est toujours aussi après avec EA, Konami a choisi ses batailles. Exit la Ligue des Champions et bienvenue à l’Euro 2020 qui débarquera dans un DLC l’année prochaine. Quant au club, Konami a choisi de contractualiser directement avec des clubs quand ils n’ont pas réussi à obtenir un championnat complet. Je pense notamment à la Juventus de Turin, au Barca ou à Manchester United. Du coup, on a la plupart des grosses équipes des gros championnats. Et pour ceux qui veulent tout, il y a toujours la possibilité d’importer un patch pour tout remettre en ordre.
Des modes de jeu anecdotiques
Les différents modes de jeu sont toujours aussi anecdotiques pour moi par contre. La ligue Master ne me procure plus aucune sensation (et pourtant j’en ai des milliers d’heures sur les versions PS2). My club reste une pâle copie de FUT d’EA sans imagination. Non le vrai plaisir sur PES 2020 reste le 1 vs 1 que ce soit sur son canapé ou en ligne.
En parlant de ça, j’ai du coup pas mal rincé le mode online et il s’avère que le net code est en progrès. En tout cas, nous avons évité le départ chaotique du lancement de l’année dernière.
Voilà ce que je pouvais vous dire de ce PES 2020. Un gros oui sur le gameplay et et un gros boarf sur l’effort porté sur les modes de jeu. Quoi qu’il en soit je penche clairement du côté de PES cette année. On se donne rendez-vous maintenant sur PS5 pour la prochaine mouture de PES. Et n’oubliez pas un DLC EURO 2020 arrivera cet été et il sera gratuit qui plus est. Disposant des droits, Konami proposera les tenues, les écussons, et les vrais joueurs de ces équipes.