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Test Forspoken – PS5

Il est temps, après avoir bouclé Forspoken, de le réhabiliter au plus vite. En effet, dès les premiers jours de sa sortie, le jeu s’est fait basher dans tous les sens. Alors certes, les deux premiers chapitres sont longuets et la réalisation globale du titre est en deçà de ce que l’on avait imaginé. Mais une fois cela occulté, on se retrouve face à un jeu très plaisant avec de bonnes idées, un scénario qui captive l’attention et un contenu suffisamment étoffé pour y passer entre 15 et 30h selon son envie de complétion.

L’un des derniers bastions humain à Athia

Faites vous votre propre avis et vous serez surpris

Je parle peu souvent de mes alter égo mais je pense que bon nombre de journalistes et influenceurs ont lâché la manette bien trop prématurément avant de donner leur avis. Sans doute le jeu a été survendu lors de ces diverses présentations mais honnêtement par qui ? Square Enix ? Les journalistes ? Le grand public ? Réfléchissez-y 😉 Il n’y a pas que les triple A dans la vie et ce n’est pas parce qu’un jeu est ambitieux qu’il faut le mettre dans cette catégorie-là directement. Et surtout n’oubliez jamais, faites vous votre propre avis et vous serez surpris d’apprécier des jeux qui n’auront pas eu de succès dans les médias.

Fray est en mission

Ceci étant dit, reprenons la présentation de Forspoken.

Il s’agit d’un jeu vidéo de type action-aventure développé par Luminous Productions et édité par Square Enix. Il se déroule dans un monde fantastique peuplé de créatures magiques et de technologies avancées. Le joueur incarne une jeune héroïne nommée Frey Holland qui doit naviguer à travers ce monde mystérieux pour découvrir la vérité sur son passé et sur les forces qui menacent l’existence de ce monde.

Les terres d’Athia offre un chouette espace de jeu

Cependant Frey n’appartient pas à ce monde. Elle vient du notre, un monde ancré dans notre réalité. Mais sa rencontre avec un bracelet antique doué de parole et l’intéraction avec un portail temporel vont la conduire toute droit à Athia, un monde parallèle où une brume sévit. Celle-ci transforme humains et animaux en créatures démoniaques. Les survivants se sont réfugiés dans des bastions et tentent d’apaiser le coeur de leurs anciennes protectrices : les Tanntas. Corrompus elles-aussi par la brume, les Tanntas règnent désormais sur leurs domaines détruits en sorcières folles et malfaisantes.

Graphiquement, on est loin de la catastrophe annoncée

Au cours de son voyage, Frey rencontre de nombreux personnages hauts en couleur et affronte des ennemis redoutables tout en développant ses compétences en magie et en combat. Elle sera épaulée par Krav, un bracelet magique doué de conscience qui guide Frey alors qu’elle explore les paysages tentaculaires d’Athia tout en lui apprenant à lancer des sorts.

Derrière chaque porte, l’inconnue…

Un scénario cool mais qui manque de rythme

Globalement le jeu peut se finir en une douzaine d’heures en ligne droite. Un début poussif, manquant de rythme puis après le chapitre tout s’enchaine dans un rythme frénétique. Au final, ceux qui donneront la chance à Forspoken en seront récompensés. Le scénario s’épaissit au fur et à mesure et quelques rebondissements bien sentis apportent leur lot de surprise.

Original, pour renforcer ses pouvoirs magiques, des vernis et motifs sont à appliquer sur les ongles de Frey

Il en est de même pour le gameplay. Fray monte en puissance au gré des découvertes, de l’exploration et de la montée en XP au sein du monde d’Athia. Des sources de magies qui nous apportent de nouveaux pouvoirs, des équipements (basiques : capes et médaillons) qui boostent nos stats, de nouveaux vernis (sisi) qui viennent amplifier nos pouvoirs magiques, ce sont autant de découvertes et de défis qui parsèment à la map et poussent à l’exploration. A tel point que le site HowLongTobeat annonce près de 40h pour cleané le jeu à 100% !

Un décalage par rapport aux présentations du jeu

Clairement graphiquement, le luminous engine montre ses limites. On est clairement loin des trailers du jeu qui nous en mettaient plein les mirettes. Et surtout, si vous pensiez avoir droit à un univers plein de vie à la Horizon Forbidden West, oubliez tout de suite. Le monde d’Athia sonne désespérément vide. Alors oui, cela est justifié par le scénario mais disons que cela fait bizarre de déambuler dans ces terres arides inhabitées. Enfin un mot sur les compositions musicales. C’est une fois de plus Bear McCreary qui s’y colle. L’ensemble est très plaisant mais ne restera pas dans les mémoires. Et Pourtant, Dieu seul sait le culte que je lui voue pour la BO de la meilleure série de SF Battlestar Galactica !

Forspoken contient également un mode photo

En résumé, est-ce que Forspoken est un bon jeu ? OUI ! Est-ce qu’il a rempli toutes les promesses qu’il annonçait lors de sa phase de développement ? Non. Et pourtant… j’y ai passé un très bon moment, à tel point que j’y retournerai volontiers en cas de DLCs ou même pour compléter les quêtes annexes. Forspoken a ce côté grisant et addictif qui fait que j’ai eu du mal à lâcher la manette à chaque session une fois le prologue passé.

Certains combats offrent de belles chorégraphies
Les déplacement à l’aide du boost de magie sont très grisants

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