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Test Horizon Forbidden West sur PS5

Horizon Forbidden West nous offre la suite des aventures d’Aloy cinq ans après avoir débarqué sur PlayStation 4. Et le moins que je puisse dire c’est que durant cette période de temps Guerrilla Games n’a pas chômé. Servie par la puissance de la PlayStation 5, la suite des aventures d’Aloy en est magnifiée.

Les problèmes ne font que commencer

Le jeu démarre quelques jours après la fin du premier épisode alors forcément ceux qui n’auraient pas joué/terminé Horizon Zero Dawn seront un peu décontenancé. Heureusement, il y a un court résumé qui permettra de se remettre dans le contexte. Mais soyons honnêtes, il y a de nombreuses références qui risquent de passer à la trappe pour ces joueurs-là. Je vous conseille évidemment de faire le 1er épisode ou à la limite de trouver un résumé complet sur le net pour vous mettre à la page.

Alors après quoi court Aloy après avoir repoussé l’attaque d’Hades à la fin d’Horizon Zero Dawn ? He bien, si elle a su repousser l’attaque des machines, il n’en reste pas moins que la Terre se meure. Une algue rouge prolifère et détruit la planète si bien que les populations locales ont du mal à s’alimenter. Les sols sont pollués et les animaux sauvages empoisonnés. C’est dans cette optique qu’Aloy part à la recherche d’une copie de Gaia, l’IA qui pourrait redonner une chance à l’humanité.

Evidemment, vous vous doutez bien que l’histoire va subir de nombreux rebondissements et que plusieurs questions restées en suspens à la fin du premier épisode vont resurgir. D’où vient le signal qui a corrompu Hades ? Où est passé Sylens ? Que sont devenus les sous-fonctions intelligentes qui composaient Gaia ? Bref, sachez que tous ces sujets ont été abordés à mon grand plaisir. Nous avons droit ici un une superbe histoire de SF qui va en étonner plus d’un. Le travail d’écriture a été colossal et c’est vraiment l’un des rares jeux pour lequel je prends bien le temps de lire toutes les notes, mémos et autres enregistrements de l’ancien monde récoltés durant mon périple.

Un Gameplay aux multiples facettes

Véritable évolution du gameplay que l’on connaissait, il est cette fois-ci approfondi et peaufiné. Il faudra peu de temps pour que les anciens joueurs retrouvent leur marque. Sauf que cette fois-ci les possibilités sont multipliées avec encore plus d’arbres de compétences et la possibilité de spécialiser Aloy selon sa façon de jouer. Adepte de l’arc, des pièges, du corps-à-corps ? Ou allez-vous plutôt devenir un maitre des machines et les utiliser pour vous défendre ? A moins que vous ne vouliez privilégier la discrétion ? Il est même possible de mixer toutes ces possibilités pour faire d’Aloy la chasseuse qui vous ressemble.

La roue des armes est toujours là et de nouvelles armes font justement leur apparition. Il y a par exemple cette arme qui ressemble à une chistera ou ce lance pic qui envoie des javelots capables d’exploser après l’impact. Cela apporte un peu de fraicheur et de possibilités. Quoi qu’il en soit, la technique pour se débarrasser des machines est toujours la même. Jouer sur les affinités élémentaires, faire exploser des parties d’armures amovibles ou encore faire sauter les bonbonnes élémentaires présentes sur les machines avec une munition du même élément.

Aloy se dote même d’une nouvelle compétence appelée « moment de bravoure ». Une fois la jauge pleine, il est possible d’activer cette compétence durant une durée limitée. Elle donne droit à une petite animation bien badass à chaque fois en plus de bonus de statistiques qui font souvent la différence. Quoiqu’il en soit les premiers combats sont toujours autant chaotiques. Mais on prend vite le coup de main et au bout de quelques heures, nos combats ressemblent vite à de superbes chorégraphies mortelles.

Horizon Forbidden West, la claque Next-Gen

Clairement, nous avons droit au plus beau jeu next-gen disponible au moment où vous lirez ces lignes. Graphiquement déjà, ça fracture la rétine mais ce n’est pas tout ! L’univers d’Horizon respire la vie ! Les robots d’une part mais il y a également une faune et une flore qui vie. Et cela prend encore plus d’ampleur quand le vent, la pluie ou encore la neige viennent ajouter leur grain de sel. Franchement, c’est la première fois que je vois ça. Le vent qui agite la végétation comme si les forêts que l’on traversait étaient réelles. La poussière qui caresse les dunes dans le désert ou encore la neige qui recouvre nos pas dans les montagnes. Les phases sous l’eau tiennent également leur promesse et il n’est pas rare de s’arrêter quelques instants pour observer la faune sous-marine déambuler autour de nous

Road to Platine et au delà

Horizon Forbidden West est dense. Entre la main story et les activités annexes, il faudra compter de nombreuses heures de jeu. Sans vraiment y faire attention, je dirais une trentaine d’heures pour finir le jeu, une cinquantaine pour le platine et encore quelques dizaines d’heures pour cleaner tout le jeu. La carte du jeu regorge de zones à explorer et points d’intérêt à explorer. Je vous conseille également de faire les quêtes secondaires. Elles permettent d’explorer un peu plus le lore d’Horizon et offrent parfois de belles surprises (phase de jeu, loot, etc.).

Evidemment cela dépendra également le mode de jeu que vous sélectionnerez. Il y en a quatre et ils permettent de vivre l’aventure selon ses envies. Quoi qu’il en soit je ne pouvais pas laisser le jeu sans décrocher le platine. Et c’est chose faite. Il trônera fièrement dans ma collection à coté de celui d’Horizon Zero Dawn.

Horizon Forbidden West, promesse tenue !

Je vous ai déjà donné suffisamment d’éléments à mon sens pour vous convaincre de jouer à Horizon Forbidden West. Il y a évidemment quelques défauts mais bon franchement, j’ai du mal à les retenir tellement j’ai pris mon pied dans cette suite. Effectivement Horizon Forbidden West ne révolutionne pas sa formule. Mais il l’a fait évoluer à tous les niveaux pour en faire une master class ! C’était beau, passionnant, intelligent et terriblement prenant ! See ya Aloy, on se retrouvera bientôt !

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