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Test Godfall sur PS5, un Slasher looter décevant

La promesse de Gearbox sur GodFall était couillue. Offrir un Hack’slash au lancement de la PlayStation 5 qui soit visuellement impactant tout en offrant un gameplay et une profondeur de jeu consistante. Après plus d’une trentaine d’heure de jeu, je suis en mesure de vous apporter plusieurs éléments de réponse.

Mais avant cela, parlons un peu de ce que propose GodFall. Au-delà des mécaniques de Slasher Looter qu’il propose, il y a aussi une histoire de vengeance qui tient sur un post-it. Malheureusement, et je ne saurai pas vraiment expliquer pourquoi, la mayonnaise ne prend pas. Au point que j’ai skippé les dialogues après le premier acte pour me concentrer sur l’action.

Godfall intro
Particules, particules everywhere !

GodFall, la nextgen est là !

Alors sur la forme, le pari est presque réussi. En effet, les décors, bien que trop parfait, sont grandioses. On passe de palais à rendre jaloux le roi Midas à des forêts luxuriantes tirées tout droit d’Avatar. On sent bien que dans le cahier des charges de Gearbox, les cases bling bling et graphismes rutilants étaient bien cochés.

godfall avatar
On est dans Avatar 2 ?

Il en est de même pour nos armures. Très belles, très brillantes mais qui manque un peu d’âme. Dans le sens où elles resteront intactes malgré les nombreux combats menés. Le bestiaire, quant à lui, mérite toute notre attention. Que ce soit les trash mobs ou les Généraux adverses, ils remplissent à merveille leur rôle. De même que ce soit nos attaques ou les leurs, elles sont toujours accompagnées d’effets visuels à base de particules qui en mettent plein les yeux. GodFall a officiellement reçu le tampon Graphismes NextGen.

Boss Godfall
Boss incoming

Un gameplay à la hauteur du rendez-vous

Par contre pour ce qui est de la technique, il y a un gros souci. Le jeu souffre de micro lags qui rendent l’expérience énervante. Et pourtant le Gameplay est solide. Les différentes armes que l’on ait améné à looter offrent réellement de la diversité dans la posture à adopter faces à nos ennemis. De la même façon, on sent qu’il y a une esquisse de build à travailler dans l’arbre de compétence. Mais on est loin de la maitrise de Blizzard dans le domaine. D’ailleurs les Valorplates (des armures à crafter au nombre de 12) ne font que renforcer l’orientation de son build (dégats élémentaires, critiques, etc.) sans offrir plus de variétés.

J’aurai tout de même envie de vous mentionner que les combats de big boss sont un vrai régal. Ils se déroulent en arène fermée et il faut absolument connaitre les pattern des attaques du boss pour espérer en sortir vivant. Mais si le succès est au rendez-vous, des récompenses épiques et légendaires seront de la partie.

Godfall feuille d'équipement
Looooooot

Finalement GodFall souffle le chaud et le froid. Le gameplay est plutôt bon voire même très agréable. Cependant, le reste laisse à désirer. Une histoire peu intéressante et mal racontée, des micros lags qui apparaissent dans l’action, un endgame ultra limité et une variété des environnements qui se limite à trois maps. Bref, GodFall nous avait fait une promesse et j’avais envie d’y croire. Au final, celle-ci n’est pas tenue. GodFall finira donc aux oubliettes des jeux décevants du lineup d’une console.

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