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Test Gran Turismo 7 sur PS5

Après un épisode très axé online et multisport, Gran Turismo 7 revient aux origines de la licence. Un mode très centré sur le offline et sur la passion de l’automobile en tant que telle. Et franchement, cela me va très bien. L’eSport et la compétition online n’ont jamais été ma tasse de thé. Et en même temps, les open world avec un million de points d’intérêt commencent à m’épuiser. J’avais besoin d’un jeu chill, tranquille qui respire la passion. Eh bien sachez que ce Gran Turismo 7 a complètement rempli cette fonction.

Tout le monde se rappelle de la Viper GTS de Gran Turismo

The Showroom driving simulator

Gran Turismo 7, c’est un peu ça. Un grand showroom dans lequel on va se faire plaisir à piloter des caisses qu’on ne pourra jamais se payer. L’interface prend la forme d’une grande ville où l’on débloque au fur et à mesure divers lieux. Je pense notamment aux différentes concessions de voitures, le studio photos, le garagiste, l’atelier de customisation, etc. L’interface est lisible et moderne je trouve. Elle correspond tout à fait à l’ambiance chill du jeu. On est loin des open world aux 1000 points d’intérêt et croyez-le ou non ça fait du bien.

Parmi les lieux que je n’ai pas cité se trouve pourtant celui qui va animer une bonne partie de nos sessions de jeu : le café. Oui, littéralement un café, où l’on va boire un coup et se mêler aux autres passionnés d’automobile. C’est ici que le mode histoire de GT7 prend vie. Lucas, propriétaire du café, nous lancera un grand nombre de quête sous la forme de menu. Attention, Top chef n’a qu’à bien se tenir ! Ces menus sont autant de prétexte que de courses à réaliser ou de fonctions du jeu à découvrir. Outre des récompenses à la clé, c’est aussi beaucoup d’informations intéressantes sur l’histoire de l’automobile à découvrir.

Au sein des récompenses, on trouvera des véhicules bien sûr mais également des tickets qui permettront de gagner aléatoirement des véhicules, des crédits ou encore des pièces de customisation. C’est ainsi qu’en plus de découvrir les différentes fonctionnalités du jeu, on va pouvoir commencer à garnir notre propre garage. Car oui Gran Turismo 7 c’est aussi de la collectionnite aigüe. Et il va falloir faire des choix car les gains en GT crédits vont mettre du temps à s’accumuler. Ah oui, j’oubliais, de base, on démarre avec seulement 20 000 crédits qui nous permettront de choisir uniquement entre une Toyota Aqua, une Mazda Demio ou encore uneHonda Fit, toutes en version d’occasion…

Ma GTO Twin Turbo d’amour

La pluie et les cycles jour/nuit pour pimenter les courses

Gran Turismo 7 est un jeu dont les graphismes sont à tous à fait agréable à regarder. Sans atteindre le niveau du dernier Forza Horizon, les bolides de GT7 nous caresse tout de même la rétine. C’est la même chose pour les circuits photoréalistes que nous traversons. Après c’est sur qu’un circuit automobile c’est moins coloré que les routes du Mexique. Du coup pour moi la comparaison est biaisée. Je vous avoue que j’ai vraiment retrouvé l’atmosphère des courses réelles de GT3 que je regardais sur eurosport plus jeune.

En tout cas, la pluie et la météo en temps réelle apportent un peu de piment. Même si tout est pré-définis en début de course, cela apporte du peps et de la variété. Mention spéciale aux longues courses qui nécessiteront de faire des arrêts aux stands pour changer les pneus pour des plus adaptés aux conditions météorologiques et à l’état de la piste. D’ailleurs, une piste détrempée sanctionnera immédiatement les pilotes qui n’ont pas le bon jeu de pneus. Les tours de piste sont beaucoup plus lents et le risque de tête à queue considérable. D’ailleurs on verra même des flaques se former sur la piste au fil du temps.

La pluie change totalement la physionomie d’une course

Attardons-nous maintenant sur les collisions, les dégâts et l’IA. Je commence par l’IA qui m’a paru en net progrès. Fini les voitures alignées du début à la fin de la course. Les pilotes CPU sont même nettement plus agressifs entre eux. Ainsi, il n’est pas rare pendant une course de les voir jouer des coudes entre eux pour se faire la place. J’en ai même vu partir en tête à queue sans implication de ma part.

Les dégâts restent superficiels et on s’en tient à des rayures et des carrosseries qui se plient un petit peu. Là dessus, le crédo de Polyphony Digital n’a pas bougé depuis bien longtemps maintenant. De même les chocs en course restent très peu punitifs. On peut bien partir en tête à queue parfois sur une poussette mais on peut encore « s’appuyer » sur les concurrents lors de virages trop serrés.

Enfin comment ne pas aborder la conduite, véritable élément clé d’un jeu de caisse. Eh bien, le plaisir est bien là ! Le pilotage est fin même à la manette. On contrôle totalement son véhicule, ressent les aspérités de la piste grâce à la Dualsense tout en étant récompensé ou sanctionné à la moindre prise de risque. Un freinage tardif, une entrée hasardeuse dans un virage et c’est la sortie de piste quasi assurée. Je vous enjoins à rapidement retirer les aides de freinage automatique ou de direction car si cela permet une entrée en matière plus smooth, cela risque de vous donner plein de mauvaises habitudes et ne vous permettra pas d’optimiser vos temps et trajectoires.

Il pleut, il mouille, c’est la fête à la grenouille !

Fast & Furious x Gran Turismo 7

Evidemment pour les habitués de la licence, les customisations et les réglages sur les bolides sont toujours aussi poussés. Cela va du choix des jantes à l’étalement de la boite de vitesse ou encore au réglage de la hauteur des suspensions. Sachez toutefois, que Polyphony Digital a introduit (de mémoire non présent sur GT Sport) un système de notation des voitures appelé PP. Ainsi même si on n’y connait rien en bagnole, on pourra visualiser d’un coup d’oeil les améliorations de sa voiture en achetant ce turbo ou ce pot d’échappement silencieux plutôt qu’un autre. Clairement, cela permet de prendre la main du joueur néophyte tout en laissant le champ libre aux mécanos.

Esthétiquement, un système de livrée est également présent. Il est possible de faire les nôtres ou, pour les plus pressés comme moi, de récupérer celles d’autres joueurs en ligne. Sur les modèles de série, il sera même possible d’agir sur le pare-choc avants, les bas de caisse, le par choc arrière et sur l’aileron pour donner un air plus sportif à la R5 de mamie que vous retrouverez chez le concessionnaire d’occasion.

Les permis sont de retour et ils permettent de gagner de jolies voitures !

Gran Turismo 7 Photo Shoot

Et comment ne pas parler du mode photo de Gran Turismo 7 ? Ultra complet, il permet soit d’immortaliser des moments de cours soit de se lancer dans un photo shooting dans la centaine de lieux ou espaces réels et voitures virtuelles se marient à l’unisson. Les options sont nombreuses et permettront aux novices comme aux amateurs de photographie de réaliser des photos spectaculaires depuis son canapé.

Le mode photo permet de faire des choses très bizarres

Gran Turismo 7 est un jeu chill, raffiné et élégant qui propose une ode au sport automobile. Cette nouvelle formule m’a hypnotisé. A la fois simple d’accès et où tout va très vite sans jamais que la lassitude ne s’installe. Servi par un moteur physique excellent et une interface repensée, j’ai enchainé les tours de circuits et les heures de jeu par la même occasion. Le tout sous la houlette d’un mode story qui prend par la main le néophyte tout en cultivant le joueur plus aguerri sur cette invention géniale qu’est la voiture.

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