Test Spider-Man Miles Morales sur PS5
Spider-Man Miles Morales est l’un des premiers titres accompagnant la sortie de la PlayStation 5 dans le monde. Et force est de constater que ce spin-off est une complète réussite. Il arrive à magnifier ce que nous proposait le premier opus de Spider-Man sur PS4 tout en y ajoutant une touche personnelle. Celle-ci est intimement liée à Miles-Morales, nouveau héros se cachant sous le costume de Spider-Man.
Une histoire courte mais intense
Le pitch du jeu est assez simple. On retrouve Miles Morales qui était apparu dans l’opus PS4. Piqué par une araignée dans les labos d’Oscorp, il a été pris sous l’aile de Peter Parker. Cependant ce dernier doit s’absenter de New York pour partir en voyage en Europe. C’est donc Miles qui va devoir endosser seul la tenue de Spider-Man pour la première fois. Et évidemment, rien ne se passera comme prévu et le calme apparent va vite tourner à l’orage. De quoi révéler les nouveaux pouvoirs de Miles et lancer une intrigue classique mais efficace.
Je ne vais pas vous cacher que j’ai été surpris par la durée de l’histoire. A peine 6h pour la finir en ligne droite (cool pour le trophée New game +) et un peu plus d’une dizaine d’heures pour tout cleané. C’est finalement peu pour un jeu à 60€. A titre de comparaison, Uncharted The lost Legacy, autre spin-off d’une licence bien connue, nous offrait quand même 8h pour le mode histoire à un prix de 40€ seulement.
Qui dit spin-off, dit terrain connu
C’est peut-être là que les joueurs auront peut être des choses à redire. Ce nouvel opus reprend tous les codes de son prédécesseur. Que ce soit les missions annexes, le nettoyage des quartiers, les collectibles ou même l’arbre de compétence en passant par les tenues et les mods associés. Tout y est et aucune surprise ne viendra troubler notre progression. Mais à part les deux pouvoirs propres à Miles (énergie bio-électrique et invisibilité), on reste en terrain connu.
Personnellement cela ne m’a pas dérangé car l’exécution est toujours aussi réussie voir affiner. Et puis l’univers qui tourne autour de Miles est vraiment cool et cela est même retranscrit dans la bande son. Avec des morceaux vraiment entrainants qui donnent même parfois l’envie de retourner se balader dans le jeu juste pour les écouter.
Miles Morales, une technique irrépochable
Tout est fait pour nous en mettre plein la vue dans Spider-Man Miles Morales. Surtout dans le mode « fidélité » qui offre un 30 FPS stables avec des graphismes au max. D’ailleurs la période du jeu qui se déroule durant les fêtes de fin d’année s’y prête bien (neige, verglas, néons et déco de Noël, etc.). Le Ray-Tracing et autres joyeusetés techniques s’en donnent à coeur joie. Et plus d’une fois, on reste estomaqué devant son écran. Enfin à noter qu’un mode « performance » est également de la partie. Les graphismes sont en deça mais par contre, on peut alors profiter d’un 60 fps stable. Bonne nouvelle, on peut switcher de mode à tout moment. Cela implique seulement de recharger le dernier point de sauvegarde.
Parlons des temps de chargement maintenant. Ils sont inexistants ou presque. Clairement, les capacités de la PS5 me font plaisir. Que ce soit au lancement de la partie ou lors d’un voyage rapide sur la map, le jeu reprend avant même que l’on ait eu le temps de respirer. C’est indéniable, c’est un point fort de la nouvelle génération. Cela permet de garder le joueur dans le jeu et de ne pas bousiller une séquence forte par 30 secondes ou plus de temps mort…
Vous l’aurez compris, Spider-Man Miles Morales est une excellente introduction à la next-gen pour tous ceux qui ont réussi à obtenir une PS5. Certes les nouveautés ne sont pas transcendantes mais l’habillage et le plaisir de déambuler dans New-York à nouveau dans la peau de Spider-Man sont un plaisir sans fin.