Test The Last of Us Part II Remastered – PS5
Il est rare pour moi de retourner aussi rapidement sur un jeu que j’ai platiné aussi bien soit-il. Toutefois, petite exception pour le Remaster de The Last of Us Part II. En effet, celui-ci intègre un tout nouveau mode de jeu inspiré des roguelike. Avant de s’attarder en long et en large sur ce nouveau mode, voici quelques mots sur le remaster dans sa globalité. Clairement, d’un point de vue graphisme, n’attendez pas la moindre claque. Le jeu était déjà incroyable sur PS4 Pro, il l’est encore plus via son patch PS5 (disponible gratuitement). A noter toutefois, que vous pouvez upgrader votre jeu pour 10€. Si vous possédez déjà la version d’origine (démat ou disque).
Les nouveauté de The Last of Us Part II Remastered
Si l’on résume les nouveaux ajouts de cette édition, on se retrouve avec :
- Trois niveaux « perdus » à découvrir.
- Un mode roguelike appelé Sans Retour.
- La possibilité de jouer librement de la guitare.
Dans The Last of Us Part II Remastered, Naughty Dog a inclus trois niveaux bonus qui n’ont pas été inclus dans l’histoire originale. Bien que ces niveaux ne soient pas terminés, ils sont accompagnés de commentaires audio. Cependant, il est conseillé de ne pas les écouter immédiatement. Car cela peut entraver la découverte de ces niveaux. C’est vraiment sympas comme ajout. Cela permet aussi de voir des efforts réalisées qui sont parfois laissés de côté pour des raisons de rythme ou d’équilibre.
Pour le reste, je vous renvoie à mon test de la première édition de The Last of Us Part II ! Le jeu n’a pas pris une ride et se place encore et toujours parmi les expériences les plus intenses que j’ai pu vivre sur console de jeux vidéo.
Un mode « Sans Retour » qui porte bien son nom
Pour les néophytes, un Roguelike est un système de jeu où le joueur doit progresser le plus loin possible à travers des niveaux générés aléatoirement. À chaque décès, le joueur repart de zéro, perdant toute son expérience, ses objets et ses armes. Dans le mode Sans Retour proposé dans The Last of Us Part II Remastered, le principe est similaire : l’objectif est de parcourir une série de niveaux aléatoires jusqu’à affronter le boss. En cas de défaite, même face au boss, la session se termine et le joueur recommence depuis le début.
Clairement, vous n’en sortirez pas indemne. Le jeu n’est pas complexe, on retrouve les même mécaniques que le jeu original. Cependant, oui il est difficile et même en mode facile, on peut être très vite pris au dépourvu ou submergé par les ennemis. Et je ne vous parle pas des boss qui se feront une joie de vous occire sans la moindre excuse.
Chaque partie apporte son lot de nouveautés
Au départ, le joueur choisit son personnage, chacun ayant une arme de base et une compétence ou un avantage spécifique. Par exemple, Ellie débute avec un pistolet automatique, un cocktail Molotov et deux branches d’amélioration de compétences au lieu d’une seule. Une fois en jeu, le joueur accède à son quartier général (QG). Celui-ci sert à améliorer l’équipement et à acheter de nouveaux objets entre chaque niveau réussi. Le joueur doit également choisir sa route sur une carte pour atteindre le boss. À certains embranchements, il peut décider du chemin à prendre en fonction
- Du type d’ennemis (infectés, WLF, etc.)
- Du mode d’affrontement : Attaque (se débarrasser de plusieurs ennemis), Proie (être traqué), Défense(survivre à plusieurs vagues) ou Capture (s’emparer d’un coffre).
À la fin de chaque niveau, la performance du joueur est évaluée. Et il est récompensé en fonction de sa manière de jouer. Il est possible par exemple de débloquer de nouvelles compétences ou encore d’ouvrir un nouvel arbre complet permettant d’élargir sa palette de survie. On gagne aussi des pièces pour améliorer son équipement et ainsi poursuivre l’aventure.
Survivre ou mourir
Indiscutablement, j’ai pris plaisir à renouer avec l’univers de The Last of US. Et cela, malgré la difficulté de ce mode Sans Retour. En progressant, on débloque de nouveaux défis, armes et même personnages, ce qui permet de ne jamais s’ennuyer et de renouveler l’approche de chaque niveau. Et honnêtement, j’y ai retrouvé ces moments de tensions, de stress où l’on mesure chaque pas, chaque action réalisés. Et franchement si vous vous retrouvez en difficulté, n’hésitez pas à jouer en ultra facile ou facile. Le challenge sera toujours présent et vous trouverez plus de plaisir. Bref, sans être indispensable, ce nouveau mode de jeu est vraiment très sympa et addictif, alors n’hésitez pas à vous y essayer.