On se retrouve sur le blog pour un tout nouveau test d’un jeu de la série des Trails of. C’est fois-ci on s’attaque à The Legend of Heroes : Trails From Zero. Un jeu sorti en 2010 sur PSP au Japon et qui bénéficie enfin 12 ans après d’une localisation [localisé en anglais et doublé en japonais]. Et l’un comme l’autre ont tous deux bénéficié d’une attention particulière. Le sous-titrage est très plaisant tandis que le doublage, très cohérent, participe à l’immersion de fort belle manière. Malheureusement pour les anglophobe, il n’y aura pas de sous titrage Français.
Un peu d’histoire
Mais avant de rentrer plus en détails dans ce test, essayons de replacer Trails from Zero dans la chronologie des Trails.
- Liberl Arc
- Trails in the Sky (3 épisodes)
- Crossbell Arc
- Trails from Zero
- Trails from Azure (Localisation prévue en 2023, jamais sortie en Europe)
- Erebonia Arc
- Trails of Cold Steel (4 épisodes : dispo en Europe)
- Trails into Reverie (prévu en 2023 en Europe)
- Calvard Arc
- Kuro no Kiseki (titre non traduit, 2 épisodes sortis en 2021 et 2022 au japon)
Trails From Zero et Trails from Azure forment l’arc de Crossbell. Une nation dote d’agents de la Section Spéciale de Soutien rassemblés autour de Lloyd Bannings. Personnage emblématique que l’on retrouvera dans plusieurs épisodes se déroulant plus tard.
Trails from Zero, les débuts de Lloyd Bannings
Ce premier titre de l’arc Crossbell nous présente pour la première fois Lloyd Bannings alors qu’il n’est à ce moment-là encore qu’un novice. Il est affecté à la section spéciale de renfort. Une unité étrange, un peu à part et donc l’on ne comprend pas tout de suite leur mission. L’équipe est composée de trois autres personnages que l’on va contrôler tout au long de l’aventure. Elie McDowell, une héritière d’une famille influente de Crossbell, Randy Orlando, un ancien militaire, and Tio Plato, une jeune fille qui cache un talent certains pour tout ce qui touche à l’électronique. Si pendant le début du jeu, l’équipe va se concentrer à enquêter sur des groupuscules du crime, cela va vite basculer par la suite. En effet, un sombre culte va tenter de renverser la religion en place en issant sur le devant de la scène une jeune fille, KeA, manipulée et élevée en secret de leur côté.
Une version remastérisée
Côté graphisme, c’est très chiadé ! Le jeu arbore un style retro, ma foi, fort sympathique avec des personnages Chibi-style très agréable à l’oeil. D’une manière générale, le jeu est très coloré et les animations réussies viennent parfaire ce tableau. Les musiques, quant à elles, viennent flatter l’oreille que ce soit lors des phases d’explorations ou de combats. Rien d’incroyable mais le boulot est bien fait.
Un gameplay aux multiples façettes
Trails from Zero se base sur un système au tour par tour comprenant des déplacements sur un damier. Ce qui m’a le plus surpris à la fin du tutoriel des premiers combats c’est la panoplie d’action que l’on peut réaliser. On a certes les coups classiques mais on peut également utiliser des sorts appelés « Arts », Craft et S-Break. Certains permettent même de griller la politesse dans l’ordre des actions. Ils viennent ajouter un véritable avantage quand utilisé au bon moment.
A noter également que la plupart des combats ne sont pas obligatoires. En effet les ennemis apparaissent sur la carte. Il est possible de les éviter mais aussi de les prendre à revers pour bénéficier d’un bonus d’initiative en combat. Mais attention à ne pas leur tourner le dos car eux aussi peuvent avoir dans ce cas un avantage en début de combat.
Une belle surprise
Je ne m’y attendais pas et pourtant j’ai pris une petite claque avec ce RPG. Le scénario est bon, bien rythmé et procure de l’émotion. Le coté rétro des graphismes fonctionne bien et la complexité des situations, des personnages et du système de combat apportent une profondeur insoupçonnée au fil des heures de jeux. A noter que Trails from Zero sort en édition Deluxe incluant le jeu, la bande originale au format numérique et un mini livre illustré.