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Test Trek to Yomi sur PS5

Dès sa première présentation Trek to Yomi avait aguiché l’oeil. Une direction artistique indécente puisant son inspiration dans l’ère Edo sur laquelle s’ajoutait un filtre noir et blanc caractéristique des drames japonais que l’on a pu connaitre à la Télévision. Evidemment incarner un samouraï en quête de vengeance, d’honneur pleurant un amour perdu trop vite ne faisait qu’accentuer mon envie d’y jouer.

Trek to Yomi s’offre à nous de la plus belle des manière…

L’histoire est un classique qui fonctionne toujours aussi bien. Notre personnage Hiroki est un apprenti samouraï qui voit son sensei mourir en protégeant leur village. Des années plus tard, Hiroki Samouraï veille sur le village aux côtés d’Aiko, son amour et fille de son ancien sensei. Malheureusement, la région est à nouveau attaquée et Hiroki part au front voulant anticiper les mouvements de l’envahisseur laissant son village en proie à un destin funeste. Un destin tout aussi sombre que celui qu’Hiroki empruntera par la suite.

Vous serez sans doute complètement envouté comme moi par la direction artistique qui nous plonge merveilleusement bien dans l’ère Edo. Les points de vue choisis pour nous montrer l’action participent activement à l’immersion tout en régalant les yeux. La danse macabre que l’on exécute à chacun de nos pas et mouvements de sabre s’harmonise parfaitement aux ambiances retranscrites à l’écran. Le filtre noir et blanc et les jeux de lumière y sont pour beaucoup évidemment. De ce côté-là les développeurs de  Flying Wild Hog ont réussi un joli tour de force. D’ailleurs j’allais oublier de le préciser, les combats se déroulent à chaque fois sur un plan 2D même si tous les environnements sont en 3D.

Patience jeune Samouraï, ta lame doit attendre le bon moment

Trek to Yomi est un jeu simple à la base. Le système de combat s’appréhende très vite. Une frappe légère mais rapide, une lourde mais plus lente, parade, esquive, quelques combos sans oublier les armes de jet. La difficulté réside surtout dans notre façon de jouer et de cette envie inexorable de vouloir aller vite et de trancher dans le tas. C’est finalement le meilleur moyen de se faire découper par les sabres ennemis. Alors que lorsqu’on prend notre temps, que l’on observe avec attention les mouvements de l’ennemi, ça passe à chaque fois sans sourciller.

Notre samouraï dispose d’une barre de santé et d’endurance qui fonctionne comme un Souls. Courir, parer ou attaquer puise dans cette jauge. Et attention de ne pas la vider complètement car la moindre lame s’abattant sur nous sera alors fatale.

Outre des collectibles, le cheminement de Trek to Yomi cache de nombreux passages cachés qui récompensent toujours le joueur. Jamais clairement indiqué, il faut faire attention à l’environnement et essayer de voir s’il est possible d’emprunter ces chemins qui ne semblent pas en être un. Ainsi, des munitions mais aussi des bonus pour notre barre de santé et d’endurance faciliteront notre progression. Honnêtement, pensez-y car les boss tapent forts. Alors si vous voulez vous octroyer quelques erreurs, il sera plus que nécessaire de fortifier notre personnage au cours de l’aventure.

…Mais peine à convaincre sur la durée

La deuxième partie de l’histoire m’a profondément ennuyé. Outre le gameplay qui se répétait inlassablement, cette traversée mystique s’est étalée sur de trop longues heures. J’imagine que les dev’ se sont dit que leur jeu risquait d’être un peu court et l’ont donc rallongé avec des séquences interminables. Mais honnêtement, je préfère un jeu court et bien rythmé ! Là il se casse complètement la gueule au bout de 3h. Pour tout vous dire j’ai failli lâcher la manette plusieurs fois dans le dernier tiers de Trek to Yomi.

Jusqu’au bout de l’ennui ?

Comptez au moins cinq heures pour finir le jeu et découvrir l’une des quatre fins du jeu. Dommage, il n’existe pas de système de sauvegarde manuelle pour refaire le choix final qui nous oriente vers l’une des fins. C’est d’autant plus embarrassant que la seconde partie du jeu ne m’a pas du tout donné envie de refaire un run. Tant pis. Trek to Yomi est globalement un bon jeu mais souffre d’une perte de rythme flagrante plus l’on progresse. Si vous aimez le genre laissez-vous tout de même tenter, rien que pour la DA vous ne le regretterez pas.

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